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		L'ÉQUIPE À JOJO Paroles et musique: Claude Lemesle
 
 
 Lulu vendait ses toiles,
 Jacquot plongeait dans un bistro,
 Dédé goûtait les vins,
 Moi, j'étais fort au halle
 Et Jéjé lavait les carreaux,
 Pierrot ne faisait rien.
 On s'était fait les poches
 Pour se payer un vieux tacot,
 Fleuri sur le capot,
 Qui rêvait de Provence
 Et qui mourut à Fontainebleau...
 
 On allumait une cigarette et tout s'allumait,
 Et c'était la fête, le Quatorze Juillet.
 Il n'y avait jamais un copain de trop
 Dans l'équipe à Jojo.
 Y avait moins des nuits sans guitare que des jours sans pain,
 On partageait tout et on n'avait rien.
 Qu'est-ce qu'on était fou, qu'est-ce qu'on s'en foutait,
 Qu'est-ce qu'on était bien...
 
 On louait pour des prunes
 Les quatre murs d'un vieux grenier,
 Tout près à s'écrouler,
 Mais pour toute une fortune
 On n'aurait pas déménagé.
 
 On allumait une cigarette et tout s'allumait,
 Et c'était la fête, le Quatorze Juillet.
 Il n'y avait jamais un copain de trop
 Dans l'équipe à Jojo.
 Y avait moins des nuits sans guitare que des jours sans pain,
 On partageait tout et on n'avait rien.
 Qu'est-ce qu'on était fou, qu'est-ce qu'on s'en foutait,
 Qu'est-ce qu'on était bien...
 
 Lucien a mis les voiles,
 Et Jacques s'est payé un bistro
 Où André boit de l'eau,
 Je ne suis plus fort au halle,
 Roger inspecte les impôts,
 Pierre cherche du boulot.
 J'ai changé de guitare,
 Mais j'ai gardé comme un cadeau
 Cet air qui me tient chaud
 Du fond de la mémoire -
 Celui de l'équipe à Jojo.
 
 On allumait une cigarette et tout s'allumait,
 Et c'était la fête, le Quatorze Juillet.
 Il n'y avait jamais un copain de trop
 Dans l'équipe à Jojo.
 Y avait moins des nuits sans guitare que des jours sans pain,
 On partageait tout et on n'avait rien.
 Qu'est-ce qu'on était fou, qu'est-ce qu'on s'en foutait,
 Qu'est-ce qu'on était bien...
 
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